| Ven 14 Déc - 4:17 Alehon Skar « Avance et oublie ... »
♘ NOM : Skar ♘ PRÉNOM(S) : Alehon ♘ SURNOM : // ♘ AGE : 32 ans ♘ MILLÉSIME : 18 février ♘ SEXE : Masculin ♘ NATIONALITÉ : Irlandais ♘ ORIENTATION : Bisexuel ♘ SITUATION : Célibataire ♘ GROUPE : Humains ♘ SIGNE ASTRO : Verseau ♘ ÉLÉMENT : // ♘ POUVOIRS : // ♘ OCCUPATION : Détective privé
♘ AVATAR : Nakahara Chuuya - Bungou stray dogs
♘ DOUBLE COMPTE ? NON
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CARACTÈRE & PHYSIQUE
Je ne compte plus le nombre de fois où l’on m’a conseillé d’aller voir un psy. C’est mieux, pour l’esprit, parait-il. Je ne suis pas d’accords, le mieux pour le mien, c’est l’oubli. Et pour oublier, la meilleurs et la plus vieille des techniques, c'est la boisson. Tu fais des cauchemars ? L’alcool le transforme en néant. Tes souvenirs te hantent ? La migraine du réveil la surpasse. Tu as peur de t’engager de nouveaux dans n’importe quelle relation ? Rien que le fait d’être alcoolo, déjà, ça fait fuir bien du monde !
A vrai dire, il y a eu une époque où, je crois, j’étais plutôt quelqu’un de bien et de droit. Une époque où j’étais heureux ? Mais plus tu t’élèves haut dans la joie, plus la chute et douloureuse. Là, tu ne te rends comptes que d’une seule chose : sans bien, pas de mal. Pas de bonheur : pas de malheur. Alors c’est vrai, quand l’on me décrit maintenant, c’est comme quelqu’un sans cœur, sans âme, intéressé que par son travail et l’argent qu’il en gagne. Cela ne me dérange pas, au contraire, ils restent ainsi loin de moi, loin de mes choix, loin de mes décisions...
L’oubli, c’est devenu ma quête perpétuelle. Or la boisson et le travail, j’arrive à toucher ce but du bout des doigts avec les stimulants ou les rencontres d’un soir. En fait, on peut dire que je collectionne les vices, entre la cigarette, la boisson, la drogue et le sexe. Encore une chose qui éloigne les gens, encore une chose que me convient bien. Mais comme toute chose, à force d’y toucher, on s’y habitue. Plus ça va, moins c’est efficace, plus j’ai mal...
Ah, j’ai été beau, j’ai été jeune. J’étais autrefois élégant, attirant, souriant. Quand je me regarde aujourd’hui dans le miroir, j’ai l’impression que ce n’est plus le cas.
Mes yeux sont toujours d’un bleu turquoise digne des plus belles pierres précieuses, mais ils ont perdu leurs malices, leurs taquineries, leurs gourmandises... Mes cheveux roux et courts se sont transformés en forêt flamboyante qui me tombe sur les épaules. Coupés à l’arrachée, chaque mèche semble livrée à elle-même et se rebelle, cherchant tantôt à pointer vers le ciel, tantôt à sombrer vers les enfers.
J’ai gardé malgré moi une peau douce et rosé où les poils doivent se battre pour apparaître. Comme je sais que je n’aurais jamais la jolie barbe touffu et entretenue des Irlandais, je préfère me raser au millimètre près, quitte à ce que cela me donne un visage parfois plus féminin que masculin.
Parlant de féminité, je n’ai pas les épaules carrées ou la carrures brutes et massives de bien des hommes. Je ne mesure qu’1m75 pour 70 kilos. Pas de gros bras, pas de plaquettes de chocolats... Un corps plutôt fin et svelte, pas assez nourris, je sais bien.
Quand mon regard dévie sur le reflet du miroir, c’est souvent pour passer en coup de vent sur les trois cicatrices blanchis par le temps qui se situe vers la poitrine gauche et celles, biens plus récentes et rougies, qui tailladent mes avant-bras. Quand la douleur est trop grande, il n’y a que le sang qui peut l’apaiser...
C’est pour cacher ce genre de problème que je ne m’habille que de chemise et costumes dont les manches sont souvent un peu trop grandes. Du noir, du gris, voir, parfois, du bleu nuit ou du brun. Rien de voyant, rien de lumineux, que du sombre. C’est que je ne veux pas attirer les regards moi, mais les fuir.» RACONTE MOI UNE HISTOIRE Mon histoire commence à Cork, une ville située sur les terres irlandaises. Mon père, Aban Skar, est l’un des principaux propriétaires des centres commerciaux de la ville qu’il se partage avec d’autre familles rivales, mais qui détient aussi le monopole de fabrication de la Draught, l’une des meilleures bières irlandaises. Ma mère, Yvine Skar, pour sa part, était une brillante avocate. Quand elle mit au monde son unique fils, moi-même, elle stoppa son travail pour pouvoir profiter pleinement de sa famille.
Autant dire que je suis donc née avec une cuillère en argent dans la bouche, entourée des bras de ma mère, de la richesse de mon père et de leurs amours communs. Je n’ai souffert ni de solitude, ni de privation, ni de quoi que ce soit d’ailleurs. Même dans les écoles privées, ma vie était des plus tranquille : Je n’étais ni dans les groupes populaires qui devaient se jouer un rôle pour rester les meilleurs aux yeux de tous, ni dans ceux, moins riches ou “différents”, qui subissaient les assauts désagréables de ces derniers. J’étais dans la moyenne, avec des amis que j’adorais, dans des cours que j’appréciais... Oui, la belle vie.
Je n’étais pas un génie mais je m’en sortais bien dans mes études. Fils de riche oblige, j’appris bien entendu l’Anglais et l’Irlandais, langues de notre pays, mais aussi le Français, l’Allemand, le Chinois et le Japonais sous les conseils avisés de mon père : C’était, parait-il, de bon client qui allait faire l’avenir. Fan des séries policières et des thrillers, je décidais de me diriger vers la branche de la justice, au plus grand plaisir de ma mère, et plus particulièrement vers les négociateurs de crise. Je me voyais déjà, convaincre les personnes les plus dangereuses, de baisser les armes et les gens, me regarder comme un héros...
Je passais donc mon bac dans cette optique, tout comme le reste de mes études. J’eus le premier à 19 ans, mon diplôme à 24 ans. Je me sentais invincible alors et j’avais hâte de montrer mon savoir-faire !
Et j’en eu l’occasion... C’était un 20 février, deux jours après avoir atteint mon vingt-sixième anniversaire. J’étais, pour l’occasion, dans l’un des concessionnaires les plus prisés afin de m’acheter un nouveau véhicule comme cadeaux personnel. En plus du vendeur et de moi-même, s’y trouvait deux employés, le gérant, une secrétaire, un vieux papy à la recherche d’adrénaline, deux jeunes d’une vingtaine d’année cherchant le piège à fille idéal et une femme avec son petit de cinq ans. Un autre homme était alors entré, serrant son manteau contre lui. Je n’y avait pas fait attention jusqu’au cris et à la panique quand il avait dévoilé, sous celui-ci, une bombe faite maison. Il s’était fait renvoyer de l’endroit pour un banal divergent avec un client fortunée : Une perte de boulot, suivit d’un de dette, d’un divorce, d’un aller simple pour l’enfer.... Aujourd’hui, il n’avait plus rien à perdre et comptait bien emmener avec lui son ancien patron voir les dieux souterrains. Je n’ai alors ni penser à la peur, ni à sauver les autres. Je ne voyais qu’à ce moment un possible promotion, le moyen de me faire connaitre après tant de temps passer à étudier.
Ce fut à l’enfant innocent qu’il s’attaqua. Il avait perdu les siens ? Alors il prendrait celui-là. Je compris à ce moment-là que la femme et le petit était de la famille du gérant qui, malgré la menace, refusait de montrer la moindre apathie. J’utilisais alors ce que j’avais appris de mes cours : Le ton de ma voix, mon regard, le choix de mes mots, le moindre de mes gestes. Je réfléchissais à cent à l’heure pour déminer - c’est le cas de le dire – cette situation. Et je cru y être parvenu. Finalement l’enfant fut lâcher. Doucement, je lui fis signe de venir vers moi. Je le vois encore, son regard embué de larme ne me lâchant pas, ses petits pas franchissant lentement la distance... Avant de faire la pire erreur de ma vie. Mon regard, malgré moi, ce releva vers l’homme avec un sourire de victoire. Il le pris tel un affront et mit à feu son engin. Il y eu alors le bruit, la lumière vive, le choc douloureux contre le mur, le picotement des éclats de fer figés à hauteur de poitrine, le bourdonnement aux oreilles, la vision floue, mais le portrait, net, destructeur, du corps enfantin coupé en deux par la rafales dont la moitié brûlait encore. L’odeur, les cris, la douleur.... Puis le néant.
Je me réveillais plus tard, à l’hôpital. J’étais en vie mais vidé. L’image de l’enfant ne quittait ni mes nuits, ni mes journées. Je me sentais, pour la première fois de ma vie, coupable tel un meurtrier, un assassin. Si je n’avais pas voulu jouer les héros, cet enfant serait certainement encore en vie. J’aurais dû laisser faire les professionnels plus aguerris... L’infirmière était des plus gentilles avec moi. Au lieu de me rassurer, cela souleva une colère sourde en moi. Comment pouvait-elle être si sympa avec un assassin ? Que pouvait-elle comprendre des circonstances, de ce que l’on pouvait ressentir ? Sans le moindre gant, je l’envoyer balader avec froideur et dégoût. Par la suite, ces visites ne duraient que le temps du travail. C’est à ce moment-là que je compris que si je ne voulais plus risquer la vie de personnes, il fallait alors mieux que personnes ne restent près de moi.
Je gardais cet état d’esprit même une fois sortit de l’hôpital. Amis, familles, connaissances.... Ils étaient inquiets, ils souhaitaient offrir leurs aides, mais n’en recevaient que des mots durs et des regards glaçants entre deux verres d’alcool. L’alcool, seul chose qui me faisait oublier, un petit moment, le regard de l’enfant, seul chose qui me resta au fils du temps.
Lowis, c’était son nom. Je le sus quand je fus attaqué au tribunal par le père de celui-ci. Sa femme avait été touché dans l’explosion, son fils mort, mais le tribunal estima que ce n’était pas de mon ressort. Eux aussi, je me suis mis à les maudire.... Bien sûr que si, j’étais responsable...
Il fallut, bien entendu, que je change de travail. J’étais de toute façon devenu une honte dans toute la branche. Ne pas réussir à apaiser une si petite scène, c’était pathétique pour quelqu’un qui n’a travaillé que sur ça. Si j’ai endossé le costume de détective privé, ce fut surtout pour être tranquille et pouvoir me noyer autant dans le travail que dans l’alcool. Celui-ci, d’ailleurs, ne me soulager plus autant. Mes souvenirs entrainèrent des angoisses qui, certaines, fois, ne s’apaisaient alors que quand mon sang se mettait à ruisseler sur mes bras. La douleur mentale était alors supplanté par celle physique. Pour éviter cela au maximum, je me plongeais alors aussi, certaines fois, dans la drogue...
C’est suite à une enquête sur un journaliste disparut que mes pas me menèrent à Rosecreek. Rien de bien épatant, il était parti à la recherche d’un scoop et avait fini dans un banal accident de voiture. Pourtant, fouinant un peu, je découvrais que Rosecreek, malgré ce que l’on pouvait croire, avait une fâcheuse tendance empiler des morts. On n’en parlait une fois dans les journaux, puis on les oubliait. Ou on les cachait ? Pas d’enquête ? Pas de bottins ? Peut-être y avait-il un complot mafieux là-dessous ? Ou pire, liée au gouvernement ? Comme si trouver la vérité sur ces gens-là allait me libérer de la mort de Lowis, je décidais alors de m’y installer quelques temps et de mener l’enquête... | ♘ PRÉNOM OU PSEUDO : Chéwi ♘ AGE DU JOUEUR : Quelques années déjà ♘ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? ♡ ♘ COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FORUM ? ♡ ♘ PRÉSENCE SUR LE FORUM : Régulière ♘ LE CODE : g'nom g'nom par Shei' |
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