Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène MagnusLa nuit. Le froid... Une profonde zénitude t'envahit alors que tu as peiné à grimper ces quelques marches menant à ton appartement. Tu ressembles à une épave Hélène. Inutile de se cacher derrière une excuse quelconque. Assise en haut de l'escalier, tu penches ta tête sur le côté, souriant comme une idiote. Un point sur la situation ? Tu n'as aucune idée de l'heure qu'il est. Tu pues la vodka. Tu t'es fait tripotée par un inconnu potentiellement détective qui a insisté pour te ramener alors que tu ne voulais pas. Et tu as rencontré la police en état d'ébriété. Peut-on faire pire que ça ? Ah oui ! Kylie doit certainement s'inquiéter. Car tu n'as pas pris ton cellulaire avec toi en quittant ta jolie boite qui te sert de logement. Verdict ? Tu es dans la merde.
Tu ne la mérites pas. Tu te demandes si sa clairvoyance n'a pas été entachée par le contexte de l'époque. Une nouvelle élève qui entre à l'académie d'art de Londres, qui ne connait personne et qui a cru voir en toi une bonne âme... Elle s'est trompée. Au propre comme au figuré. Tu n'es pas faite pour vivre avec qui que ce soit. Les rôles auraient dû être inversés. Pourquoi l'arsenic ne t'a t'il donc pas achevé comme il aurait dû ? Kylie est trop bien pour toi. Elle mérite tellement mieux que cette vie recluse à tes côtés au fin fond de la Colombie Britannique. Pourquoi ne parcourt-elle pas le monde ? Avec ses faux-papiers en poche, elle sera libre d'aller où bon lui semble ! Loin du tumulte familial et de toutes ces bêtises sans la moindre importance et... Oh ! C'est peine perdue. Dans cinq minutes, si tu parviens à ouvrir la porte de chez toi, tu vas te prendre un savon mémorable. Le genre de discours qui te fera dessaouler en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. À la limite de la gifle. Voire de la rupture.
Allez, ne fais plus durer le suspens Hélène ! Prends ce qu'il te reste de dignité et rentre. À l'aide de tes doigts, tu t'appuies sur le sol et te relèves tant bien que mal. Ton corps part en arrière, tu te rattrapes de justesse. Tu éclates de rire, plaçant ta main sur la bouche pour ne pas ameuter les voisins. Toujours en titubant, tu longes le couloir à deux à l'heure. Une grand-mère irait plus vite que toi ! Tu farfouilles dans tes poches afin de trouver la clef. Maladroite, tu la fais tomber par terre. Nouveau fou-rire incontrôlable. Tu tombes à genoux pour la reprendre et te redresses en t'aidant du mur. Le cliquetis du métal bourdonnes dans tes oreilles. C'est déplaisant.
Lorsque enfin tu arrives devant la porte de ton appartement, tu n'arrives pas à insérer la clef dans la fente. Celle-ci se dédouble. Étrange sensation d'être bourrée vraiment. Après plusieurs tentatives, tu abandonnes et tambourines contre le bois. Des pas se font entendre de l'autre côté, comme si quelqu'un ou quelque chose courrait vers toi. La porte s'ouvre à la volée, manquant de te faire tomber encore une fois. Kylie...
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Hélène Magnus
Mar 18 Déc - 21:22
Explanation time has comeHélène & KylieAprès avoir quitter Six, je me dirigeais vers l'appartement. Je composais le numéro de Hélène, mais elle ne répondait pas. Était-elle toujours fâchée à cause de la dispute de ce matin. Je serrais des dents en marchant plus rapidement. J'essayais une nouvelle fois en lui laissant cette fois-ci un message à sa boîte vocale. Je me mettais à courir en rangeant mon téléphone, j'arrivais au bloc d'appartement. Je soufflais doucement avant d'entrer à l'intérieur et de monter l'escalier tout de même rapidement. Arrivée en haut je soufflais et je continuais à courir et je déverrouillais la porte. En ouvrant la porte, personne. J'étais seule. Où était Hélène à la fin ? Je commençais à me ronger les ongles en fouillant les pièces de l'appartement pour être sûr, mais elle n'était pas là. Je voyais son téléphone dans la chambre. Je lâchais un soupir. J'inspirais doucement avant de me laisser tomber sur le lit. Où était-elle ? J'espérais qu'elle allait bien sinon... Je glissais mon bras devant mes yeux tandis que ma gorge se serrait. Oui, j'avais une envie de pleurer et pourtant je me retenais. Je me roulais sur le côté. Je retirais mon bras de mes yeux avant de fixer le vide. Sans elle, je crois que je ne suis plus personne. Un vide. C'est ce que je suis sans elle. Un corps sans vie. Elle est le seul être qui fait battre mon coeur et qui me fait sentir en vie. Je n'exagère en rien. Cette femme, je l'aime et plus que n'importe qui dans le monde.
J'ignorais quelle heure il était, mais j'entendais des bruits de clés à la porte puis un tambourinement contre le bois. Était-ce elle ? D'un bond, je me levais et je me dirigeais rapidement vers la porte d'entrée, la déverrouillant sans problème. C'était Hélène. J'ignorais comment réagir, la saluer et la prendre dans mes bras ou lui gueuler dessus vu l'heure... Je ne sais pas encore et même temps je voulais m'excuser pour le comportement de ce matin.
«Salut toi !»
Elle ne me regardait pas et ne m'embrassait même pas. Elle passait à mes côtés et allait s'allonger sur le canapé. Son comportement heurtait comme une collision entre deux trains. Ça faisait si mal. Je percevais une petite odeur d'alcool. Non... Ne me dite pas qu'elle est allée boire ? J'inspirais doucement avant de fermer la porte prenant soin de la verrouillée. Je pivotais sur moi-même pour la rejoindre. C'est là qu'elle se met à siffloter un air de Queen. Je connaissais les chansons presque par coeur à force de les avoirs écouté mainte et mainte fois. Si je ne l'aimais pas, je ne l'aurais jamais su. Je me positionnais au-dessus d'elle. Je la regardais droit dans les yeux presque en taponnant du pieds.
«Bon j'avoue que la dispute de ce matin était exagérée, mais pas au point que tu te mettes à boire !»
Je me retenais de lui crier après et surtout que l'envie de pleurer y était. Il fallait que je reste forte peu importe la situation. Je l'aimais. Bordel.
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Kylie Magnus
Mar 18 Déc - 22:28
Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène Magnus• Bon j'avoue que la dispute de ce matin était exagérée, mais pas au point que tu te mettes à boire !
Exagérée... oui c'est le juste terme. Tu passes tes mains derrière ta tête et changes de chanson. Ton regard bleu criblé de cernes se décide enfin à observer la face déconfite de Kylie. Attention Hélène ! Maman va te gronder ! Cette pensée puérile te force à siffloter plus vite et plus aigu, de peur qu'un autre fou-rire ne s'empare de toi.
• Je t'ai appelé plusieurs fois, mais tu ne me répondais pas ! J'étais morte de trouille, Hélène ! Si jamais quelque chose devait t'arriver... j'ignore comment réagir...
C'était à prévoir. Ton cellulaire resté sur la table de chevet de votre chambre doit briller tel un sapin de Noël. Avec de jolis messages bien fleuris à l'intérieur... C'est fou ce que la vodka influe sur tes capacités neuronales ce soir ! Mais une chose est certaine : s'il t'arrivait réellement quelque chose de grave, Kylie aurait mieux fait de te laisser mourir et de passer à autre chose. Oui ! La vodka est très cruelle.
Malgré cette déclaration on ne peut plus émouvante à ton égard, tu ne réagis pas et poursuis sur ton air "mercuryen" préféré. Tu te comportes comme une adolescente rebelle envers sa mère. Celle qui a fait le mur pour aller en boite de nuit sans son consentement. Celle qui a bu et dansé avec tout un tas de garçons tous aussi beaux les uns que les autres. Celle qui a couché avec l'un d'entre eux ou tous qui plus est, sans prendre de précaution et qui en est fière au point de rentrer à pas d'heure.
Ça ne t'es jamais arrivé au demeurant, mais pour cette fois-ci c'est exactement le feeling auquel tu aspires. La vilaine fille en chasse qui se fout de l'autorité maternelle. Toi qui n'a jamais eu de parents, tu n'as aucune idée de ce que cela représente. Kylie sera ta première expérience unique en son genre. Ta nana qui te fait la morale. On aura tout vu ! Tu ne cesses de la dévisager alors que son visage se durcit peu à peu.
• Maintenant tu vas me faire plaisir et aller prendre une douche.
• Je suis très bien dans mes vêtements. Je te remercie.
Tu as répondu à Maman. Mauvaise pioche Hélène ! Elle risque de s'énerver et de t'obliger à le faire sous peine d'être punie de... quoi ? De sortie ? De cellulaire ? D'aller voir tes amies après les cours ? Tu pouffes juste une fois, regardant les rainures du plafond. Tu ne siffles plus, tu n'en vois plus l'utilité. Car vider ton sac devient plus que vital. Et tu en as des choses à lui dire !
• Oui chérie ! J'ai acheté de la vodka et je me la suis sifflée.
Tu as répondu à l'une de ses questions. Elle n'a rien dit, mais tu la connais assez pour savoir qu'elle te l'aurait posée dès les premiers instants. Savoir ce que tu as bu en l'occurrence. Qu'est-ce que ça change ?
• Et puis d'ailleurs, je n'ai même pas pu la finir. Tout ça à cause de ce type...
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Hélène Magnus
Mar 18 Déc - 23:15
Explanation time has comeHélène & KylieLe comportement de Hélène était quelque peu enfantin, mais elle était sous l'emprise de l'alcool. Le pire ennemi de l'homme. Ça aide un moment pour oublier certains souvenirs, mais ce n'est que temporaire. Je l'ai essayé une fois à une fête et j'ai fini par rejoindre un mec dans sa voiture. On n'a pas les même réflexe qu'a jeun. J'espérais que ça ne s'était pas arrivée à Hélène. Malgré que je lui parle, elle sifflote toujours ses chansons préféré, on dirait que je parlais à un mur, littéralement.
«Je suis très bien dans mes vêtements. Je te remercie.»
Vraiment ? Il est clair que ce soir, je ne dormirais pas dans le même endroit que elle. Je ne supporte plus l'odeur de l’alcool, ça m'est insupportable à présent. Devrais-je réessayer d'en boire quelques gorgées pour voir ? Elle pouffait de rire. Avais-je le droit d'être décourager de la situation, je n'avais aucun contrôle... Je détestais ça...
«Oui chérie ! J'ai acheté de la vodka et je me la suis sifflée.»
De la vodka, bien sûr ! Et puis quoi encore ? L'alcool reste de l'alcool peu importe la boisson choisie. Hélène ne semblait pas avoir fini de se révélée à moi. Quoi encore ? Qu'est-ce qu'elle me sortir encore ?
«Et puis d'ailleurs, je n'ai même pas pu la finir. Tout ça à cause de ce type...»
Mon regard se figeait et mon coeur avait fait un bond. Je serrais les poings et j'enfonçais mes ongles dans ma peau. Je voulais me défouler, mais sur quoi ? Je serrais des dents. J'allais exploser, dans trois... deux...un...
«Quel type, Hélène ? Où était-il ? A-t-il essayé de faire quelque chose ? Dis-moi Hélène ! C'est important, je vais le retrouver et lui donner la raclée du siècle !»
Répond Hélène, dis-moi c'est qui, dis-moi où que tu te trouvais ce soir. Dis-moi tout... S'il te plaît, j'ai besoin de le savoir... J'ai l'impression de nager dans l'inconnu. Je me perds à nouveau. Mes oreilles se bouchent. C'est mauvais signe. Je vois rouge. Je ne regarde plus Hélène, je regarde tout simplement dans le vide. J'entendais des chuchotements. Des voix. Des ricanements. C'est quoi ça encore ? Est-ce que ça fait partie de mon don ou plutôt de ma malédiction ? Je n'en jamais voulu de tout ça. Je clignais des yeux pour revenir au monde réel. Hélène était toujours là. Étais-je en transe ? Quelle drôle de sensation... On dirait que mon corps est engourdit. Je secouais doucement la tête revenant sur le sujet. Je venais me mettre en face de Hélène, trouvant un petit bout de canapé pour m'asseoir proche d'elle glissant mes mains sur ses épaules la fixant droit dans les yeux.
«Si ce type a tenté un truc louche, car si je peux faire quelque chose je le ferais. Car tu es tout pour moi Hélène, bordel ! Je t'aime plus que tu peux l'imaginer et je suis très possessive surtout en ce qui te concerne.»un silence, une respiration. «Je suis sérieuse Hélène... J'ai repensé à ce que tu m'as dit ce matin et... Non, c'est mieux d'en parler lorsque l'alcool sera dissipé.»
J'inspirais doucement avant de me lever et de m'éloigner de deux pas avant de croiser les bras. Il fallait que je me calme.
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Kylie Magnus
Mer 19 Déc - 17:41
Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène MagnusKylie est sur le point d'imploser. Tu le vois à sa posture raidie et ses poings serrés. Si elle continue, elle va se percer la peau. Et vu l'état de décomposition avancée dans lequel tu te trouves présentement, tu ne seras pas en mesure de lui faire un bandage.
• Quel type, Hélène ? Où était-il ? A-t-il essayé de faire quelque chose ? Dis-moi Hélène ! C'est important, je vais le retrouver et lui donner la raclée du siècle !
Wow ! Trop de questions. Une douleur sourde s'engouffre dans ton canal auditif alors qu'elle tente de garder son calme. Ta tête bourdonne au sens propre du terme. La vodka rend malade également, tu ne le savais pas idiote ? Tu as envie de hurler mais tu te contiens. Te boucher les oreilles ne sert à rien non plus. C'est un doliprane qu'il te faut ! Ou peu importe le nom emprunté ici. Tu dois à tout prix calmer cette migraine.
Ne pouvant compter que sur tes faibles capacités, tu essaies en vain de te relever du canapé. Une tentative, une seconde, une troisième... C'est infructueux. À la quatrième, tu te mets à pester. Tu lâches l'affaire à la cinquième alors que Kylie te maintient par les épaules, le regard grave.
• Si ce type a tenté un truc louche, car si je peux faire quelque chose je le ferais. Car tu es tout pour moi Hélène, bordel ! Je t'aime plus que tu peux l'imaginer et je suis très possessive surtout en ce qui te concerne.
Un seul mot retient ton attention. Kylie ? Possessive ? Ah oui ? Et depuis quand ?
• Je suis sérieuse Hélène... J'ai repensé à ce que tu m'as dit ce matin et... Non, c'est mieux d'en parler lorsque l'alcool sera dissipé.
Elle se retire et s'éloigne un instant. De quoi parle t'elle ? De leur dispute inutile et du fait qu'elle a pris des risques inconsidérés ? Tu ne sais pas et tu t'en fiches. Ta tête te fait un mal de chien. Prends ce putain de doliprane avant que ton cerveau n'explose !
• Je vais te chercher un verre d'eau.
Elle a lu dans tes pensées on dirait. Profitant de son aller retour vers la cuisine, tu t'aides de tes mains et pousses de toutes tes forces sur le canapé. Victoire ! Tu es de nouveau assise. Tu fais un dernier petit effort pour te remettre bien droite, le dos calé contre le dossier de ce mobilier ô combien satisfaisant. Tu te penches en avant, gardant ta tête entre tes doigts. Ta respiration essaie de se maintenir à un rythme stable... exercice compliqué à cause de ta migraine.
• Tient, ça te fera du bien.
• Merci...
Kylie est revenue avec un verre d'eau. Ça ne va pas t'aider beaucoup sans ton médicament miracle. Tu bois une gorgée et déposes ce dernier sur la table basse.
• Donne-moi de quoi calmer ma migraine et je te dirai tout ce que tu veux savoir.
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Hélène Magnus
Jeu 20 Déc - 0:48
Explanation time has comeHélène & KylieEn revenant vers elle, elle était désormais assise. Elle était penchée vers l'avant tenant sa tête entre les doigts. Un des effets lorsqu'on a trop bu. Je savais que le verre d'eau ne serait pas suffisant, j'aurais dû le savoir...
«Merci...»
Elle buvait une gorgée et dépose le verre sur la table base. Je restais debout étant prête à bouger si elle demande autre chose.
«Donne-moi de quoi calmer ma migraine et je te dirai tout ce que tu veux savoir.»
Je hochais doucement la tête avant de me diriger vers la salle de bain. Quelque chose pour calmer sa migraine. Où elle mettait ce genre de médicaments dans la salle de bain déjà ? Je fronçais légèrement les sourcils mettant à fouiller l'armoire que l'on appelle la pharmacie. Il y avait plusieurs médicaments, notamment du sirop contre la grippe ainsi que des capsules si on aime pas trop le sirop. Alors.. Je continuais de fouiller trouvant ce que je cherchais. Une belle pilule de couleur turquoise. J'en prenais deux et rangeais le reste en fermant la pharmacie. Je sortais de la salle de bain en fermant la lumière. Je me dirigeais vers Hélène en lui tendant les deux gélules. Deux ça va être beaucoup plus efficace que un.
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Kylie Magnus
Jeu 20 Déc - 17:43
Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène MagnusTa tête te fait atrocement souffrir. Malgré ce calme revenu depuis peu, c'est comme si des piverts cognaient dans ta boite crânienne à une cadence effrénée. L'euphorie due à la vodka s'est volatilisée. L'heure de passer aux aveux approche. Personnellement, à part avoir un peu trop bu, tu n'as rien à te reprocher. Rien du tout... Ou peut-être que si en fait. Avoir déconné envers l'autre pervers histoire d'en tirer un brin d'humour... Sois honnête un peu. C'était mal placé.
• Voilà, deux sera amplement suffisant.
Tu ne l'as pas entendu revenir. Ta migraine est une traîtresse. Elle t'a fait perdre ta vigilance et... Peu importe. Tes doigts se ruent sur les médicaments et les enfoncent dans ta gorge. Tu avales l'eau d'une traite et reposes le verre où tu l'avais laissé. Kylie s'installe à tes côtés et commence à te frotter le dos. Ça ne va pas te servir à grand chose car tu n'es pas prête à vomir tes tripes. Mais ce n'est pas désagréable...
Te calant sur ta respiration, tu laisses la chimie agir pendant une bonne quinzaine de minutes. Seules des sirènes de voitures de police par intermittence osent briser ce silence providentiel. Mais là encore, ça ne te gêne pas. Tant que ta mémoire se remette dans l'ordre, tu te fiches bien du reste. Sauf de ta copine bien entendu. Tu lui dois une explication en bonne et due forme. Et ça urge maintenant.
• Okay. Je me sens mieux... Juste une minute.
Tu te lèves du canapé et pars dans la salle de bain. Tu te diriges vers le lavabo et tournes le robinet d'eau froide. Ta tête se penche afin de laisser un filet glacé se déverser sur ta tignasse bleue. Qui a dit que tu était fichue comme tout le monde ? Tu restes dans cette position un court instant avant de tout couper. Tu attrapes une serviette et t'essuies les cheveux. Ton regard cerné côtoie le miroir de l'armoire à pharmacie. Tu n'es pas belle à voir... et même affreuse en fait.
Tu soupires, balances le bout de tissu spongieux dans la baignoire et reviens au salon aux côtés de Kylie, la boule au ventre. Elle n'est plus en colère, ou du moins c'est ce qu'il te semble. Mais quand elle apprendra que tu t'es fait tripoté les seins par un homme louche... Ça ne sert à rien de te torturer. Ses émeraudes te fixent avec insistance. Si tu ne te décides pas à l'ouvrir, elle t'y forcera très vite.
• Avant toute chose, sache que je ne l'ai pas fait de gaieté de cœur. Je maintiens ce que j'ai dit ce matin. Warren n'est pas digne de confiance. Et même s'il t'a laissée revenir à moi saine et sauve, je suis persuadée qu'il saura te le rappeler en temps utile.
Traduction de ton baratin ? Elle a une dette. Et tu l'avais prévenue. Tu profites de quelques secondes pour te masser les tempes. Ta boule au ventre ne cesse de croitre. C'est un supplice. Mais tu ne te sens pas de pleurer devant elle pour ta propre bêtise.
• Après ton départ en trombe, je m'en suis voulue immédiatement de t'avoir mal parlé. Je savais qu'il n'y avait aucun moyen de te faire changer d'avis alors... Je suis allée à la supérette du coin et j'ai acheté de la vodka.
Que dire de plus ? Rien. Hormis le fait que tu n'as pas réfléchi aux conséquences d'un tel acte de vandalisme corporel. Mais ce détail-là, elle a très bien dû le percevoir au travers de tes mots. Kylie te fixe intensément, ne prononçant pas une seule syllabe. Seul l'homme énoncé plus tôt semble l'intéresser.
• Après l'avoir achetée, je suis partie dans l'ancienne gare désaffectée, en périphérie de la ville. J'ai trouvé un coin tranquille et je me suis posée pour boire... Seule. J'y étais depuis environ une heure lorsque...
Le moment fatidique. Ton regard bleu se pose sur Kylie. Elle trépigne, clairement. Tu ne peux pas lui en vouloir. À sa place, tu serais en transe. Voire pire ! Rassemblant ce faux-semblant de courage dont tu fais preuve, tu te fiches en tailleur sur le canapé et fixes ta nana à ton tour, déterminée à lui ôter tout doute à ton sujet.
• Lorsqu'un homme louche a surgi de nulle part. J'avais presque fini la bouteille. Je ne demandais rien à personne. J'aurai dû lui dire de s'en aller mais... Je lui ai laissé mon fond de vodka pour ne plus l'entendre m'insulter.
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Hélène Magnus
Ven 21 Déc - 16:27
Explanation time has comeHélène & Kylie«Okay. Je me sens mieux... Juste une minute.»
Dit-elle après quelques minutes après avoir avalés les deux médocs. Ça du faire effet et tant mieux. Elle se levait et se dirigeait vers la salle de bain. L'eau du robinet coulait. J'inspirais doucement venant à regarder les paumes de mes mains. Elles avaient les marques de mes ongles, mais je ne saignais pas, fort heureusement. J'étais tellement en colère. Ce n'est pas la première fois que je me met en colère, mais pas comme ça. C'était intense. Tout bouillonnais en moi. C'était étrange comme sensation. Je secouais doucement la tête pour chasser cette idée et l'eau du robinet stoppait. Hélène revenait vers moi et s'installait de nouveau sur le canapé à mes côtés. Je la regardais ou plutôt je la fixais avec insistance. Je voulais tout savoir...
«Avant toute chose, sache que je ne l'ai pas fait de gaieté de cœur. Je maintiens ce que j'ai dit ce matin. Warren n'est pas digne de confiance. Et même s'il t'a laissée revenir à moi saine et sauve, je suis persuadée qu'il saura te le rappeler en temps utile.»
Warren, non, Six. Je lui expliquerais le tout plus tard, car pour l'heure je l'a laissais s'exprimée comme il se devait. Hélène se massait les tempes. Était-ce aussi horrible ? Bon, tu n'étais pas mieux pour la juger de ce côté.
«Après ton départ en trombe, je m'en suis voulue immédiatement de t'avoir mal parlé. Je savais qu'il n'y avait aucun moyen de te faire changer d'avis alors... Je suis allée à la supérette du coin et j'ai acheté de la vodka.»
Effectivement, j'étais têtue comme une mule. Une vraie de vraie. Mais les choses ne se sont pas passés comme prévu... Je ne cessais de la fixer, je voulais absolument savoir qui était cet homme louche dont elle me parlait. Je voulais savoir, à tout prix.
«Après l'avoir achetée, je suis partie dans l'ancienne gare désaffectée, en périphérie de la ville. J'ai trouvé un coin tranquille et je me suis posée pour boire... Seule. J'y étais depuis environ une heure lorsque...»
Lorsque quoi ? Aller dit, cesse le suspense, on dirait que ça m'énerve plus qu'autre chose ! Elle me regardait. Ne recule plus Hélène, il est trop tard. À vrai dire, je pourrais user de mon pouvoir, mais j'ignore quels en sont les conséquences... Et jamais je n'userais de mon don sur Hélène. Jamais. Voilà, j'en fait la promesse. Hélène s’assied en tailleur sur le canapé et me fixe.
«Lorsqu'un homme louche a surgi de nulle part. J'avais presque fini la bouteille. Je ne demandais rien à personne. J'aurai dû lui dire de s'en aller mais... Je lui ai laissé mon fond de vodka pour ne plus l'entendre m'insulter.»
Des larmes coulaient le long de ses joues. Elle baissait les yeux tandis que je ne bougeais plus. L'homme l'a insulté et pour qu'il dégage, elle lui a donné le reste de sa vodka. Il y a un truc qui cloche ou quelque chose qu'elle ose pas me dire. Je soufflais silencieusement venant à lui faire une pichenette sur son front avant de glisser mes mains sur ses joues et à l'aide de mes pouces, j'essuyais ses larmes.
«Hélène, tu sais bien que je t'aime trop pour t'en vouloir à ce point. Promet-moi de ne plus faire ce genre de chose, d'accord ?» je me tus en esquissant un bref sourire. «Warren ne me demandera rien en retour, je l'ai payé grassement pour tout ça. Il était déjà sortit de prison, il a des contacts, moins que j'en sais, mieux c'est.»
Je gardais mes mains sur ses joues en ne cessant pas de la regarder. Ce que je ferais pas pour elle... Tout... J'irais même chercher la lune si elle me le demandait. Je retirais mes mains venant la serrer contre moi. Je fermais les yeux et je lui caressais doucement sa tête. Suis-je trop tendre ? Peut-être, mais elle était tout ce que j'avais plus précieux en ce bas monde.
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Kylie Magnus
Sam 22 Déc - 0:20
Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène MagnusUne tape sur le front. Voilà tout ce que ça te coûte d'avoir trop bu en cette soirée d'hiver. Ses mains sur tes joues te rassurent un peu. Ses pouces viennent essuyer ces larmes gênantes sans qu'elle ne te demande ton avis.
• Hélène, tu sais bien que je t'aime trop pour t'en vouloir à ce point. Promet-moi de ne plus faire ce genre de chose, d'accord ?
Tu acquiesces de la tête dans dire un mot. Si Kylie savait ce qui s'est passé après cette altercation... verbale oui dans un sens. Tu peines toujours à réfléchir c'est fatal. Tu aimerais pouvoir effacer cette journée de ta mémoire, de la sienne et de l'année même. Ridicule... Est-ce que tu crois à la Sainte Vierge Hélène ?
• Warren ne me demandera rien en retour, je l'ai payé grassement pour tout ça. Il était déjà sortit de prison, il a des contacts, moins que j'en sais, mieux c'est.
Tu n'y crois pas. Comme tu lui as dit plus tôt, il saura lui rappeler en temps utile. Demander de l'aide à ce genre de gars est malsain. Elle pourra te le dire sur tous les tons, te le chanter même ! Warren est un crétin dangereux. Si tu devais recroiser sa route, tu n'imagines pas pouvoir rester à ta place sans réagir. Pour sûr.
Kylie te fixe un instant puis se dégage afin de te prendre dans ses bras. Tu décroises tes jambes et viens les enrouler autour de la taille de ta belle, profitant de sa chaleur corporelle pour te détendre un tant soit peu. Tu ne pleures plus, mais tu continues de craindre son courroux lorsque tu lui avoueras l'affront que tu as subi ce soir.
• Pour revenir à cet homme... Il ne t'a rien fait d'autres ? Dis moi le, je tenterais de contrôler ma colère, promis.
Ne pas se mettre en colère ? Elle en a des bonnes elle aussi. À la demi-seconde où tu lui déballeras le tapis rouge, elle va fondre sur toi et déverser sa rage sans se priver. Même si tu n'as rien fait pour ... Si. Tu l'as voulu. Tu lui as tendu la bouteille. Mais si tu ne l'avais pas fait... Aurait-il passer son chemin ou serait-il revenu à la charge ? Seul ou accompagné... Stop ! Tu t'enfonces.
• Après tout, je porte désormais le même nom de famille que toi.
• Ce mec n'en vaut vraiment pas la peine tu peux me... Attends. Quoi ?
Tu réalises ce que Kylie vient de t'annoncer. Elle porte désormais le même nom de famille que toi, tels sont ses mots que ton esprit embué se répète en boucle. Elle a choisi ce patronyme que tu hais tant. Elle s'est en quelque sorte... unie à toi. Mais elle ne t'en a jamais parlé ! Étaient-ce ça ses projets ? Ton corps se met à trembler. La déferlante sera bien pire que ce que tu imaginais avant de franchir la porte.
• Parfait ! Tu veux savoir ce que ce mec m'a fait ?
Tu as atteins le point de non-retour. C'est quitte ou double. Ce que tu t'apprêtes à faire risque de disloquer votre couple. Mais tu n'en peux vraiment plus de ce poids qui pèse sur ton cœur et ta conscience réunis. À la hâte, tu te décolles d'elle et te remets en tailleur à ta place. Sous ce flot d'émotions contradictoires, tu attrapes ses poignets et places ses doigts à-même ta poitrine.
• Ça ! Ce connard mal dégrossi m'a prise pour un garçon. Il a insisté pour me ramener chez nous mais j'ai titubé et il a voulu me rattraper... en me tripotant à cet endroit à deux reprises. Je l'ai repoussé mais il a appelé les flics !
La culpabilité est en train de te ronger. Tu n'as rien trouvé de mieux que de lui hurler à la figure. La pauvre n'y peut rien, et tu le sais parfaitement. Mais tu n'avais pas d'autre solution pour lui dire clairement ton ressenti face à ta bêtise, face à cette honte que tu vas devoir te trimballer pendant des semaines... des mois peut-être. Rouge comme un crabe, tu relâches ses mains et donnes un coup dans le dossier du canapé.
• J'ai de la chance d'être là, tu peux me croire. Au prochain écart... c'est la taule.
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Hélène Magnus
Ven 4 Jan - 16:57
Explanation time has comeHélène & KylieHélène. Elle s'en voulait terriblement sur quelque chose qu'elle ne pouvait pas contrôler. La réaction des hommes. Je la comprenais sur un certain point, mais ça Hélène ne le savait pas, car je ne lui ai jamais dit, rien de mon passé lui a été révéler. Peut-être un jour ça sera le cas.
«Ce mec n'en vaut vraiment pas la peine tu peux me... Attends. Quoi ?»
Elle venait de réaliser ce que je venais de lui annoncer. Je portais le même nom de famille qu'elle et pourquoi un autre ? C'était la femme que j'aime le plus au monde alors avoir le même nom de famille est quelque chose de symbolique, personnel comme si nous étions mariée. Ma femme. Ma darling. Mon tout.
«Parfait ! Tu veux savoir ce que ce mec m'a fait ?»
Oui, dis-moi le Hélène, pensais-je. Elle avait le don de me faire attendre, mais je suis patiente, très patiente avec elle et uniquement elle. Elle se décolle de moi et se plaçait en tailleur en face de moi. Sur le coup, elle prenait mes poignets et les dirigeait vers sa poitrine. Je restais surprise face à ce geste. Jamais on a été plus loin que les baisers... Alors ce contact...
«Ça ! Ce connard mal dégrossi m'a prise pour un garçon. Il a insisté pour me ramener chez nous mais j'ai titubé et il a voulu me rattraper... en me tripotant à cet endroit à deux reprises. Je l'ai repoussé mais il a appelé les flics !»
Elle me hurlait dessus, mais je savais bien que ce n'était pas de ma faute. Que pouvais-je faire de plus mise à part l'écouter et la réconforter ? Elle me tenait toujours les poignets et d'un autre côté je ne pouvais pas vraiment me plaindre... Par contre son visage était rouge comme un poivron puis elle me relâche les poignets tandis qu'elle donnait un coup dans le dossier du canapé.
«J'ai de la chance d'être là, tu peux me croire. Au prochain écart... c'est la taule.»
Mettre quelqu'un en état d'ivresse en taule ? Ça se faisait ici ? Si elle aurait conduit, oui, mais dans un endroit abandonnée, ce n'est pas la même chose à moins d'avoir insulté les flics, mais ça... Je secouais doucement la tête.
«Hélène ce n'est pas de ta faute, tu étais ivres... C'est la faute à cet homme, lui qui a osé te tripoter à sa guise... Les hommes me dégoûtent de plus en plus.»
Je la regardais penchant légèrement la tête sur le côté.
«Si un jour on le croise dans la rue ou quelque part, tu me feras signe... Il va savoir à qui il a affaire ! Crois-moi sur parole, darling !»
Je regardais l'heure, il se faisait tard mine de rien et un peu d'heure de sommeil nous ferait pas de tord non plus. Je me levais du canapé me postant en face d'elle pour lui prendre gentiment sa main.
Messages : 77 Date d'inscription : 16/07/2018 Age : 28 Localisation : École d'arts
Kylie Magnus
Dim 6 Jan - 12:52
Explanation time has comeKylie Magnus & Hélène MagnusLa clémence... un bien grand mot auquel Kylie ne devrait pas aspirer. Pourtant, sans que tu ne puisses en comprendre le motif, elle ne s'énerve pas. Pire encore ! Elle compatit. Toi qui espérais une gifle, tu peux toujours l'attendre. Ça ne sera pas pour ce soir.
• Hélène ce n'est pas de ta faute, tu étais ivres... C'est la faute à cet homme, lui qui a osé te tripoter à sa guise... Les hommes me dégoûtent de plus en plus.
Tu étais ivre parce que tu as acheté la bouteille. Parce que tu as fait une bêtise aussi grosse que ton... derrière. Inutile d'être vulgaire, tu en as trop pensé et même trop dit. Ton faciès fatigué ne parvient plus à soutenir le regard calme de ta belle, ce n'est pas la peine de lutter.
• Si un jour on le croise dans la rue ou quelque part, tu me feras signe... Il va savoir à qui il a affaire ! Crois-moi sur parole, darling !
Oh ça ! Il va le payer. Peu importe quand. Tu le retrouveras et lui mettras la raclée de sa vie. Mais en attendant ce moment providentiel, il est grand temps pour toi comme pour Kylie d'aller se coucher. Tu ignores l'heure, mais à en croire sa posture d'appel à l'ordre, tu ne vas pas la contrarier et lui obéir sans poser de questions.
• Viens, on va se reposer après cette longue soirée..
• ... Oui, je crois que j'en ai assez fait pour aujourd'hui.
Tu attrapes sa main et te relèves du canapé difficilement. Tu n'as plus mal à la tête, mais tu te sens lourde... au propre comme au figuré. Ta femme te conduit dans votre chambre et vous vous allongez toutes habillées. Ta femme oui. Kylie Magnus... Si elle t'en avait parlé avant, jamais de la vie tu n'aurais tapé de crise de nerfs. Même s'il s'agissait d'aller voir Warren, tu aurais pu faire un effort de compréhension. Rhô tais-toi ! Ta conduite ne te permet pas de te coller à elle, préférant garder tes distances pour te punir.
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