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[CLOS] Nouveau départ ! (PV Hélène)

 :: En Périphérie :: L’ancienne gare
Sam 15 Déc - 15:58
Nouveau départ
Rosecreek... J’y suis venu une semaine pour mon enquête sur le journaliste disparut, mort dans un banal accident de voiture. Cette fois-ci, je compte m’y installer. J’ai loué un petit studio vide et miteux où j’ai juste déposé ma valise comportant quelques vêtements et mon ordinateur portable. Un matelas gonflable drapé d’une grosse couette me sert de lit d’appoint à côté duquel traîne déjà des cadavres de bouteilles et un cendrier perpétuellement plein de mégot. J’ai passé ma matinée dedans, à tenter de chasser ma migraine. Une partie de moi comptait bien se racheter en mettant à jour quelques secrets cachés qui coûtes des vies, mais l’autre partie de mon être voulait garder son errance, sa solitude, son néant... A moins que la migraine ne soit le juste retour de ma cuite d’hier ?

C’est le manque de cigarette qui me fit sortir de mon trou. Enfilant un gros manteau noir, une écharpe grise et mes gants de cuir par-dessus mon costume sombre, je descendis les marches de l’immeuble pour errer dans les rues. Le tabac-presse fut mon premier arrêt et une fois la cigarette au bec, je continuais mon chemin comme un vieux chien qui cherche un endroit où crever. Je ne regardais ni les gens, ni le paysage. Mon seul but de l’instant, ce n’était ni d’enquêter, ni d’observer. Non. Pour l’instant, je voulais juste.... Rien. Le néant. Juste marcher, fumer... Et boire en rentrant. Je commencerais mon enquête privée que demain.

Mes pas me menèrent d’eux-mêmes vers une gare désinfectée que la nature avait repris d’assaut en ce début de soirée. Je me suis arrêté alors, j’ai soupiré, et je me suis retourné dans l’idée de faire demi-tour quand le bruit caractéristique du verre se glissa à mes oreilles. Quand on boit, on reconnait très vite le bruit des bouteilles. Je ne sais pas si c’est par curiosité ou par soif, mais j’oubliais mon nouveau chez moi pour aller plutôt vers l’endroit d’où provenait le bruit. Ah, que j’aimais avoir raison : Il y avait bien une bouteille. Et quelqu’un. Ce n’était pas étonnant que cette ville avait tant de mort si chacun venait se saouler à la bouteille dans de tel endroits paumés... Et c’est moi qui dis ça ?

Je me mis à tousser histoire d’attirer son attention avant de désigner d’un signe de tête la bouteille de Vodka au trois-quarts vide posé devant la personne :  

“Si tu pouvais sombrer maintenant, cela éviterait de gâcher le fond de la bouteille tu sais ?”

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Alehon Skar
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Alehon Skar
Sam 15 Déc - 20:06
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusUn soir de décembre, en début de soirée. Adossée à un mur, la tête encapuchonnée dans un sweat bien chaud, tu observes des rats vagabonder un peu plus loin. Une bouteille de vodka presque vide trône proche de toi. Qu'est-ce que c'est que ce délire Hélène ? Tu ne devais pas arrêter la boisson ? Si. Tu le feras, mais pas aujourd'hui.

Qu'as-tu à te reprocher ? Kylie est revenue d'entre les morts depuis six semaines. Quarante-neuf jours très précisément, où elle s'est organisée pour avoir bientôt ses faux papiers et déménager chez toi en toute impunité. Tu l'as accueillie à bras ouverts, fait d'elle ton associée à l'école d'arts, pris soin d'elle alors qu'elle couvait une bronchite carabinée... Pourtant, tu tires une tête de six pieds de long. Est-ce le dénouement impromptu de cette sale gamine de Elizabeth qui continue à te pourrir l'esprit ? Ou le fait que Lucas ne soit pas retrouvé depuis six semaines justement ? Ou encore le renvoi immédiat de Camille de ta propre classe ? Tu ne sais pas. Il y a quelque chose qui cloche. Du as du remord... ou est-ce un regret ? Non ! Du remord.

Arrête de noyer ton chagrin dans l'alcool et fais un petit effort de mémoire ! La dispute de ce matin, tu ne t'en souviens pas ? Bien sûr que si, mais tu refuses d'admettre que tu es en tord. Quel était le sujet déjà ? La nouvelle identité de Kylie. Le moment tant attendu où elle t'a dévoilé sa méthode pour l'obtenir. Ce à quoi tu n'as pu t'empêcher de t'opposer parce que le jeu n'en vaut pas la chandelle, parce que l'imbécile qui aura cette lourde tâche n'est qu'autre que Warren et qu'il serait capable de vous manipuler pour pouvoir sortir de prison. Oui, il y est encore et ça te convient très bien ! Le Canada souhaite le garder et non l'extrader. Il ne pourra pas renseigner les Reid en Angleterre et sera condamné ici plutôt qu'ailleurs...

Alors oui ! Tu as élevé la voix et tapé du pied pour la retenir. Mais ça n'aura servi à rien car le mal est fait. Tu as insinué qu'elle ne prenait aucune précaution pour votre couple. Ce à quoi elle est partie en claquant la porte. Tu t'en es voulue à la seconde où elle disparaissait de ton champ de vision. Et tu ne sais pas comment faire pour t'excuser auprès d'elle. Idiote que tu es ! Alors voilà. Tu as acheté une bouteille de vodka et depuis près d'une heure tu te la siffles en silence, à l'abri des regards, au fin fond de cette gare désaffectée. Ton regard bleu a délaissé les rats pour le peu de verdure avoisinante. Tu ne fais plus attention à ce qui t'entoure, au point que si quelqu'un venait à te voir assise là, tu ne le saurais même pas...

Ta main droite chipe Dame Vodka et portes à tes lèvres le liquide translucide. Une petite gorgée seulement, pour faire durer le plaisir. Tu as toujours aimé ces instants de solitude avoue-le ! Même pendant tes études à Londres, tu prenais une petite demi-heure ou plus pour boire dans un coin et reprendre ta vie là où tu l'avais laissée. Kylie ne sait pas que tu es en partie dépendante de l'alcool. Tu t'es toujours assurée d'avoir une haleine propre avant de la voir. Mais cette fois-ci, tu ne seras pas la fille modèle et tu ne respecteras pas cet engagement. Et puis d'ailleurs...

• Si tu pouvais sombrer maintenant, cela éviterait de gâcher le fond de la bouteille tu sais ?

Tes pensées se volatilisent d'un claquement de doigts. Sur ta gauche, une voix d'homme t'a interpellée d'une façon on ne peut plus grossière. Le regard vide, tu tournes ta tête vers l'inconnu et le dévisages de la tête aux pieds. Un rouquin vêtu de noir à la mine creusée et aux odeurs de cigarette. Merveilleux ! Tout ce que tu détestes ou presque ! De toute évidence, ce n'est pas toi qui l'intéresse... mais la bouteille.

• De quoi je me mêle ?

Tu voudrais l'envoyer balader, mais les mots te manquent. Partir alors ? Tu n'as pas la force de te lever. Alors quoi ? Tu ne vas pas taper la discute avec ce mec impoli ? Il semblerait que si. Tu tournes à l'envers ce soir. Toi qui hait la gente masculine, te voilà sur le point de partager le peu de vodka qu'il te reste. Si ce geste pouvait t'empêcher de sombrer comme il le sous-entend... Peu importe. Machinalement, tu t'empares de l'objet et lui tends sans te soucier des conséquences.

• Pfff... et puis merde. Sers-toi... avant que je ne change d'avis.

Mauvaise décision. Et tu le sais. Laisser un homme t'approcher est la pire chose que tu pouvais redouter. Mais vu l'état pitoyable dans lequel tu te trouves, il serait un meurtrier venu te faucher la vie... ça ne te dérangerait en rien.
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Dim 16 Déc - 5:10
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De quoi je me mêle ? C’est vrai que sa vie ne m’intéresse pas. Ni sa bouteille en fait... Enfin peut-être que si. Quand la main se tends l’objets en question vers moi, m’autorisant à m’en servir, je soupir et secoue la tête.  Cela sent le futur papotage futile autour d’une bouteille vide sous le regard des étoiles et je n’ai surement pas envie d’y participer. Mais la bouteille me fait quand même de l’œil comme si elle savait que ma gorge s’est asséchée depuis les bières de ce matin.  

Je m’approche finalement pour prendre la bouteille. Je compte bien me casser simplement avec et laisser cet alcoolo seul dans sa gare désinfecté mais je fais la bêtise de l’observer davantage. Qu’il a l’air jeune... Et pas bien gros. Soucis de famille ? De petite-copine qui lui à briser le cœur ? Ah, mais pourquoi je me pose cette question moi ?! Peu importe la raison, un gamin n’a pas à se saouler seul dans un tel endroit. Majeur ou pas, que font ses parents hein ?! Mais ça aussi, qu’est-ce que j’en ai à faire ?! Ah, que ça m’énerve...

Comme si cela allait me calmer, je pose mes lèvres contre le goulot de la bouteille et en avale deux bonnes gorgées. C’est froid... Puis chaud... Et ça détends.... Cela fait un moment que je n’avais bu de ça. Je suis plutôt bière et whisky en général mais cela soulage quand même. Un peu. Je me laisse aller contre le mur derrière moi, en face de l’autre, puis me laisser glisser contre les briques jusqu’à finir assis par terre. C’est à peine plus confortable mais bon. Allez, je vais faire ma bonne action de l’année... Puis les gamins, en général, ils savent plein de choses dont ils connaissent pas vraiment les conséquences. Peut-être pourrais-je me servir de ça plus tard dans mon enquête.

“Allez petit, je te laisse le temps de finir la bouteille pour vider ton sac avant d’appeler tes parents.”


A voir tout ce qu’il avait déjà bu, il devait en avoir des choses à noyer le petit ! Mais je sais très bien qu'à peine il va ouvrir la bouche, que je vais reprendre une gorgée. Surtout si c'est pour une histoire d'amour idiote....
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Dim 16 Déc - 22:39
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusFinalement, le rouquin fait l'effort de prendre la bouteille que tu te forces à lui tendre. Encore une fois, tu commets une grave erreur de jugement mais tes synapses refusent de coopérer avec ta raison ce soir. Ton regard bleu observe l'homme se délecter de ta substance de survie avant de prendre place en face de toi, contre l'un des murs encore intact de cette gare désaffectée. Vous êtes comme deux chiens errants... Il n'a pas vraiment fière allure ! Et il sent la cigarette à plein nez. De quoi te donner la nausée.

• Allez petit, je te laisse le temps de finir la bouteille pour vider ton sac avant d’appeler tes parents.

Pardon ? Tu repasses cette phrase une demi-douzaine de fois dans ta tête, te rendant compte de la stupidité de sa réflexion. Il te prend pour un garçon... pour un adolescent prépubère qui a fugué de chez ses parents. A t'il les yeux embués au point de ne pas remarquer le double détail qui te sert de poitrine ? Ça a le don de te mettre en colère. Comme si tu ne l'étais pas assez après toi...

• Appeler mes parents ? J'aimerai bien voir ça !

Tu pouffes de rire. Ou est-ce les nerfs qui te lâchent ? Dans les deux cas, une douce euphorie prend l'ascendant sur toi et te détend quelque peu. Que comptes-tu faire au juste ? Le laisser croire que tu es un mec et attendre qu'il soit trop enfoncé dans sa bêtise pour lui projeter ta féminité à la figure ? Ou sauter les étapes et le remettre à sa place sans tarder ? Hum, le choix n'est pas aussi simple. Et vu l'alcool que tu viens de te siffler, tu serais bien plus créative si tu choisissais de jouer le jeu suffisamment longtemps. Oui, tu vas faire ça.

• Eh le vieux ! Je te signale que tu as l'air tout aussi paumé que moi.

C'est décidé. Tu entres dans son jeu et changes de ton, employant les manières peu recommandables de certains jeunes du lycée. Un sourire mesquin se dessine sur ton visage alors qu'une brise glacée vient chatouiller tes narines. Qui oserait fréquenter ce genre d'endroit en plein hiver ? Si ce n'est les vrais fugueurs et autres drogués de la ville ? Peut-être même les miséreux du quartier défavorisé qui sait. Il ne te semble pas avoir remarqué des seringues joncher les débris de la gare. L'endroit où tu te trouves n'est pas fermé. Peut-être y a t'il une planque quelque part dans les parages ?
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Lun 17 Déc - 4:34
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Hum.... C’est vrai, cela allait être compliqué d’appeler les parents de cet ado inconnu, mais les flics, ça, ce sera rapide. A eux de faire leur boulot après pendant que moi, je serais déjà en route vers mon petit studio. Enfin, si je ne me perds pas en chemin.

Au moins, cela le fit rire alors que j’avalais une nouvelle gorgée de Vodka. Comment pourrais-je m’apercevoir que je me suis trompé de toute façon alors que les ténèbres nous enveloppent de plus en plus et que mon regard s’intéresse plus au liquide qu’à la personne en face de moi ? Une personne qui, de toute façon, vu le froids, et tout aussi emmitouflé que moi.

L’entendre m’appelez “mon vieux” me fait grimacer. A quel âge est-on vieux ? 50 ans ? 60 ans ? J'ai l’air si ridé que ça ?! Tss, il ne doit pas bien voir ce gamin, mais après tout pourquoi pas. Les vieux sont ronchons non ? Cela devrait me convenir...

“Le “vieux”, ce n’est pas lui qui va crever comme un clodo dehors pour avoir bu une bouteille qu’il n’a même pas fini.”

A force de boire, j’y résistais bien, à l’alcool. Cela faisait quoi... Six ans déjà que je plongeais dedans sans retenus ? Les gorgées actuelles avaient bien plus tendance à me réchauffer qu’à me faire tourner la tête. Vu le peu qu’il restait, je bus cul sec avant de déposer la bouteille sur le côté. Sous le coup d’une brise fraîche, elle tomba sur le côté avant de rouler jusqu’au pied de mon hôte de gare.  

Prenant appuis sur le mur, je me relevais alors, resserrant mon écharpe autours de mon cou avant de lui faire signe de faire de même.

“Allez, debout, je te ramène au chaud. Tu vas gâcher le paysage si on trouve ton cadavre congelé ici demain. Surtout que t’es pas une œuvre d’art.… ”

J’avais adopté un ton écœuré. Comme si les fugueurs alcooliques qui finissaient ou qui allaient finir en cadavre me dégoutait. Je n’avais juste pas envie qu’il prenne cela pour de la sympathie ou de la pitié.
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Lun 17 Déc - 16:31
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusAvoir insinué qu'il était vieux le fait tiquer. Tu as envie de hurler de rire mais tu t'en abstiens pour l'instant. Sa réflexion ne te fait en aucun cas réagir, car il n'a pas forcément tord sur le fond. Si tu te laisses aller encore une petite heure, tu risquerais d'attraper froid et de côtoyer les vers de terre. Mais de là à dire que tu es une clocharde, il y va un peu fort. Tu as juste voulu prendre l'air en cette fin de journée. Une nuance que tu ne lui expliqueras pas.

Tu regardes l'inconnu finir ton alcool, déposant la bouteille vide au sol. Le vent la fait rouler vers toi. Elle tape sur ton pied. Il va falloir la jeter au lieu de la laisser ici. Tu n'es pas une pollueuse non plus. La mine basse, tu te rends compte que tu n'as plus rien à boire et que cet imbécile t'a privé de ce fond dont tu raffoles. Tu soupires, étirant tes bras au dessus de la tête. Tu relèves le menton et t'aperçois qu'il s'est redressé tout à coup, réajustant son écharpe autour de sa nuque.

• Allez, debout, je te ramène au chaud. Tu vas gâcher le paysage si on trouve ton cadavre congelé ici demain. Surtout que t’es pas une œuvre d’art.…

Et en plus il ose dire que tu es moche ? Celle-là c'est la meilleure. Il s'est regardé dans un miroir récemment le vieux ? Car il est loin de la gravure de mode des magazines. Forcément, affublée de la sorte, tu passes pour la racaille du coin. Reviens habillée telle une fille civilisée comme Kylie sait le faire et il changera de discours. Il serait même incapable de faire le rapprochement ! Tu en es persuadée.

• Me ramener au chaud ? C'est à dire ? Chez toi ou chez moi ?

Tu réalises trop tard que cette question incite clairement à la débauche. Kylie serait folle de rage mais il faut bien avouer que l'alcool aide beaucoup. Avec appréhension, tu te remets sur pieds et attrapes Dame Vodka vide. Tu titubes à moitié, ça ne fait rien. Remettant ta capuche de sweat en place, tu te tournes vers l'inconnu tout en gardant tes distances.

• Je n'avais pas prévu de rentrer avant un moment. Mais puisque tu y tiens le vieux, je veux bien que tu me déposes dans le quartier social.

Tu t'es bien rattrapée. N'oublie pas qu'il te prend pour un garçon Hélène ! À moins qu'il n'ait aucun problème avec la bisexualité, tu préfères t'en tenir à ce qu'il fasse un bout de chemin vers l'entrée de ton quartier. Tu n'auras qu'à lui indiquer une fausse adresse ! Genre l'immeuble d'à côté ! Hors de question qu'il souille ton intimité, au propre comme au figuré.
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Mar 18 Déc - 13:02
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Je crois que sur le coup je suis resté con à sa réponse... Okey, j’ai droit à un gamin gay, alcolo, fugueur et gigolo. Pas que son orientation me dérange, vu le peu de limite de la mienne, mais tout de même. Je l’observe un instant avant de finalement répondre plus pour moi que pour lui :

“ Je ne ramène pas n’importe quoi entre mes draps moi.”


Enfin si, parfois.... Mais ce soir, je pense que ce n’était pas la peine. Si la douleur ne me quittait pas, elle restait assez sourde pour l’instant pour être effacer par l’alcool et la cigarette. Et puis, franchement, je n’étais pas quand même au point d’abuser d’un gamin qui sent la Vodka à mille lieues de là.

Je le regarde se lever, ramasser la bouteille vide, tituber, avant de remettre comme il le faut sa capuche sur sa tête. A sa demande, je me rends compte que je ne sais même pas ce qu’est le quartier social, ou du moins, où il se trouve. Je ne connais même pas encore le nom de celui ou j’ai trouvé mon studio-squat-bureau.

“Ce n’est pas par sympathie, je te rassure, mais ça me ferrait chier que ta mort même à une enquête qui me réveillera à 3h du mat juste parce que j’ai un peu bu à tes côtés.”

De nos jours, on pouvait tellement tout savoir avec le moindre cheveu, le moindre grain de poussière sous une chaussure.... Je me rapprochais de lui pour le soutenir alors que ses pas rester flou– pas par gentillesse hein ! Par pratique dirons-nous ! - quand je sentis une excroissance au niveau de sa poitrine. Du pain caché ?

Par curiosité je ne pus m’empêcher de tâter à pleine mains les deux petites excroissances... Ah ba non, c’était bien trop moue pour être du pain...


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Alehon Skar
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Mar 18 Déc - 16:10
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusTu peines à garder les idées claires. Il te semble l'avoir entendu rétorquer qu'il ne copulait pas avec n'importe qui. Tant mieux pour lui ! Tu ne manges pas de ce pain-là. Seule Kylie compte, et ce malgré le mal que tu as causé en voulant la retenir plus tôt dans la journée. Ton corps se déhanche maladroitement alors que tu cherches, en vain, à retrouver une certaine stabilité sur tes pieds.

• Ce n’est pas par sympathie, je te rassure, mais ça me ferrait chier que ta mort même à une enquête qui me réveillera à 3h du mat juste parce que j’ai un peu bu à tes côtés.

• Très bien. Qu'on en finisse !

Le vieux te saoule depuis quelques minutes et il parle une fois encore de mort. C'est pénible. Tu n'as pas prévu de mourir ce soir, mais juste te mettre la tête à l'envers. D'ailleurs à la manière où il vient de... Une enquête ? Un réveil tard dans la nuit ? Tu es peut-être un peu ivre, mais tu as très bien capté, ou du moins grosso modo compris que l'inconnu est une sorte de détective ou va savoir quoi.

Tu titubes encore. Te retourner n'a pas eu l'effet escompté. Tu manques par deux fois de te vautrer sur le sol. Mais c'est sans compter sur ce brillant gentleman qui, en s'approchant de toi, se décide à te soutenir par les... Seins ?! Tu sens le rouge te monter au visage illico. Surtout lorsque cet homme on ne peut plus pervers s'amuse à tâter une seconde fois afin de s'assurer de ce que c'est.

Tu le repousses violemment, mécontente comme tu ne l'as jamais été. Ton corps pollué par l'alcool ne supporte pas cette altercation et réagit. À cause de lui, tu as basculé en arrière. Tes fesses tapent le sol glacé de l'ancienne gare. Tu as tout juste le temps de poser tes mains par terre. Ton visage se crispe.

• Non mais ça va pas !

Tu voudrais lui mettre un coup de pied, mais il est hors de portée. Quelle était ton idée de génie déjà ? Lui faire croire que tu es un mec ? Perdu. Ça ne sert plus à rien de jouer sur ce terrain-là. D'ailleurs, tu n'as plus envie de le voir tout simplement. Tu es parfaitement capable de rentrer chez toi par tes propres moyens. Ça te prendra un peu de temps certes, mais tu préfères être seule que mal accompagnée en cet instant.

• Repars ! J'ai pas besoin d'un pervers pour me ramener !
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Mer 19 Déc - 13:36
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Je me fis repousser sèchement, avant de le, enfin la, voir se ramasser par terre sous l’action. En fait, je suis sûr qu’elle s’est faite bien plus mal à tomber sur les fesses que moi qui n’est fait qu’un pas en arrière. En y pensant, c’est encore pire tient. Un gamin, encore, ça peut se défendre un peu dans la rue non ? Une fille, beaucoup moins...

Quand elle m’ordonne de partir en me traitant de pervers, je soupire et me rapproche d’elle, m’accroupissant une fois devant elle :

“De ce que je me souviens, ce n’est pas moi qui suis proposé tout à l’heure de finir chez l’un ou l’autre... Même avec ce peu de poitrine, tu ne m’intéresses toujours pas.”

Je me redressais mais sans m’éloigner. Un problème rester de taille : Je ne pouvais pas la laisser là. Si des imbéciles venaient à trainer dans le coin, ce n’est pas morte de froids qu’elle risquerait de finir mais morte de honte à se faire soulever la jupette (pour rester poli...). Je ne pouvais pas non plus l’obliger à me laisser la raccompagner, surtout que je la sentais capable de crier à l’agression en ville juste pour me faire chier.

Lâchant un profond soupire, comme si ce geste m’en coûtait, je sortis mon téléphone de ma poche et composa un numéro. Je tournais alors le dos à la jeune fille, attendis qu’on décroche et exposa mon problème :

“Bonsoir, je vous appelle pour signaler une jeune femme en état d'ivresse sur la voie publique.... Au niveau de la gare désinfecté... Elle tient encore sur ses jambes, oui, mais refuse que je la ramène... Entendu monsieur m’agent, je la garde en attendant votre arrivé...”

Je ne sais pas si les flics d’ici sont du genre à ramener les bourrés chez eux ou à les garder en cellules de dégrisement … Peu importe, après tout, c’est elle qui ne veux pas que je la raccompagne non ? Alors qu’elle ne se plaigne pas si ce sont des uniformes qui s’en occupe.

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Mer 19 Déc - 16:08
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusFais chier ! Toi qui espérait que le vieux s'en irait, tu t'es trompée sur toute la ligne. Accroupi devant la pathétique créature que tu es, il te rappelle ton dérapage et te signale que malgré ta condition de femme... Tu ne l'intéresses en rien. Et c'est tant mieux ! Sa présence te dégoûte. T'avoir tripoté les seins t'a remis à la figure des souvenirs douloureux. Ceux que tu aurais préféré enfouir si profond dans ta mémoire à défaut de les perdre... cette tentative de viol à la sortie de l'école d'arts.

Tu t'en souviens comme si c'était hier. Tu sortais de ton cours d'impro, et tu as fait un détour par le secrétariat pour un détail qui t'échappe aujourd'hui. Seulement, à la sortie de l'école, trois garçons t'attendaient. Un pari stupide leur demandait de te choper et de te violer sur place. Tu n'avais aucune chance. Fort heureusement pour toi, tu as été aidée par quelques élèves intègres. Les malfaiteurs furent renvoyés illico et tu as pu reprendre ta vie mais... Le simple fait d'avoir subi ça t'a rendu agressive envers la gente masculine. C'est un fait avéré, et le vieux va en subir les conséquences.

Il se relève et farfouille dans sa poche de manteau. Il dégaine son cellulaire et appelle quelqu'un. Ça ne te plait pas du tout cette affaire. Hélène, pourquoi lui avoir proposé ton fond de bouteille au lieu de le rembarrer comme tu sais le faire ? Tsss... Tu te recroquevilles au sol, écoutant d'une oreille distraite la discussion qui en résulte.

• Bonsoir, je vous appelle pour signaler une jeune femme en état d'ivresse sur la voie publique....

Les flics ! De mieux en mieux ! Et que vont-ils te faire au juste ? Te garder au poste ou te ramener chez toi tant bien que mal ? Tu n'en sais rien, mais le pervers qui te surplombe, lui, compte bien rester à tes côtés en attendant leur arrivée imminente. Merveilleux... Tu cherches à ton tour ton propre cellulaire et... C'est pas vrai ! Tu l'as oublié chez toi ! Génial, tu n'as aucune échappatoire ce soir.

• Si tu crois que je vais me laisser intimider par des gars en tenue, tu peux rêver.

Le commissariat n'est pas grand. Avec la chance que tu te coltines, tu serais capable de ravoir les deux agents de la fois passée. Que diront-ils s'ils te voient dans cet état à la périphérie de la ville ? Pas grand chose. Car tu n'es pas certaine de leur mémoire. Toi tu t'en souviendras de leurs têtes si ça devait être eux ou peu importe leurs collègues. Tu as été élevée comme ça. Toujours tout regarder, partout, tout le temps. Mais sobre, effectivement. En mode épave, tu ne sais pas. Oh ! Tu finiras bien par le découvrir incessamment sous peu non ?
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Ven 21 Déc - 12:45
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Je ferme mon portable à clapet - ça fait vieux, et alors ? J'aime ce genre de téléphone moi ! - avant de me retourner vers elle quand elle râle qu’elle ne se fera pas intimider par les membres des forces de l’ordre. Rangeant l’appareil dans ma poche, je me rapproche de nouveau de cette femme dont je suis sensé faire la baby-sitter pendants quelques minutes. Je l’observe juste sans rien dire pendant un moment. Je me demande pourquoi elle boit, et plus encore, pourquoi dans un endroit pareil. Elle n'est même pas au chaud ici... Quitte à se bourrer la gueule, autant que ce soit dans un endroit où tu peux dormir à l’aise non ?

Une quinzaine de minutes plus tard, on entend enfin la voiture de police. Tout ce temps, je suis resté à l’observer en silence. Qu’elle râle, peste, négocie ou peu importe, c’est trop tard. Quand je dis quelque chose, je le fais, et là, j’avais dit que je la surveillerai, certes, pas que j’allais faire ami-ami ou ennemi-ennemi avec.

Parmi le duo d’agent qui débarqua, ce trouva un vieux à grosse barbe et au ventre bedonnant et un jeunot d’une vingtaine d’année aussi blond que le blé et qui avait l’air encore tout excité par ce genre de métier. D’ici quelques années, nul doute qu’il sera bien plus calme, voir lassé ou déprimé par ce boulot qui n’est pas aussi beau que certains aiment le faire croire.

Le vieux ronchonnait dans sa barbe, un truc sur le fait que les jeunes de maintenant, ce n’est plus ce que c’était. Ni les femmes d’ailleurs. C’était bien du genre à regretter le fait qu’elles ne soient plus cloitrées à la maison pour prendre soin de leur mari et de leurs enfants. Le minot, lui, semblait tout émoustillé, comme si c’était la première fois qu’il récupérait une alcoolique sur la voie publique. Bien, elle était entre deux bonnes mains. Je ne doutais pas que la soirée aller être plein de vie pour eux trois et j’en esquissais un sourire. Vu leurs caractères, se serait détonnant !

Mais je ne comptais pas m’éterniser pour voir ça. Après avoir validé auprès du vieux le fait que c’était bien moi qui les avais appelés, pendant que le jeune s’approchait de la Mistinguett pour l’embarquer, je demandais à pouvoir prendre congé. La Vodka m’avait donné soif... Je comptais bien l’étancher chez moi.



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Alehon Skar
Ven 21 Déc - 21:09
Nouveau départ !Alehon Skar & Hélène MagnusLe vieux range son cellulaire et revient à tes côtés. Un duel de regards s'amorce, enfin... c'est plutôt toi qui t'amuses à le dévisager de tes yeux cernés par la vodka. Il ne prononce pas un mot. Toi non plus. Tu ne voulais pas de lui ici. Tu étais bien dans ce coin paumé de la périphérie. Tu n'as pas encore le recul nécessaire pour te rendre compte de la galère dans laquelle tu t'es mise. Les flics seront là dans quelques minutes. Une femme en état d'ivresse sur la voie publique... Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire franchement ! Tu sais qu'il a menti dans le fond, parce que tu es seule et que tu ne déranges personne ici bas. Mais puisqu'il en a décidé autrement, tu vas devoir te débrouiller avec eux pour qu'ils te ramènent chez toi plutôt qu'au poste de police.

Le temps défile dans un silence assourdissant. Et tu meurs de soif ! Si tu devais écouter ta folie, tu te jetterais sur la neige. Mais dans un endroit pareil, où regorgent bon nombre de piqûres souillées et autres déchets que tu ne citeras pas, c'est beaucoup trop risqué. Avaler ta salive n'aide en rien. Tu vas devoir te concentrer sur autre chose rapidement, avant de commettre un meurtre sur ce pervers indélicat.

Tu trépignes, tapes du pied pour l'agacer, sifflote un air totalement sorti de nulle part... Rien n'y fait. Le vieux ne bronche même pas. Te lever reste au dessus de tes forces, et tu n'es pas si mal assise que ça. Tu pourrais continuer sur cette lancée un bon moment encore, mais c'était sans compter sur ces affreux gyrophares, clignotant et pimpant dans la nuit. La cavalerie arrive ! Juste pour toi Hélène, tu en as de la chance ! Amusée, tu vois débarquer un duo assez comique. Un sénior de la profession suivi du petit dernier fraîchement diplômé. La sagesse face à l'inexpérience. Tu te retiens de rire... la vodka prend un peu trop ses aises.

• Monsieur. Madame... c'est vous qui avez appelé ?

C'est à peine s'il te regarde le dinosaure. Et à en juger par son faciès agacé, tu sais d'avance qu'il ne t'adressera pas la parole, ou très peu dans le meilleur des cas. Son acolyte en revanche... c'est une autre affaire. Ses yeux brillent, comme si c'était la première fois qu'il assistait à ce genre d'arrestation ou... de cueillette ou... va savoir quel nom ça porte. Le gringalet doit à peine avoir ton âge, si ce n'est moins. Mais par principe, il reste à tes côtés et te sourit comme un débile.

• Ne vous inquiétez pas Mademoiselle. On va vous ramener chez vous.

• Oh ! Trop aimable.

Tu pues le sarcasme à plein nez. N'importe qui verrait que tu joues la comédie, que tu te fiches de ce fringuant jeune homme poli comme tout qui ne fait que son travail. Lui fausser compagnie serait un vrai plaisir, mais avec les deux autres vieux un peu plus loin, tu serais rattrapée en quelques secondes. Tu n'attendras pas plus longtemps, car le barbu revient vers son acolyte.

• Allez gamin. Tu me la relèves et en vitesse. On va la déposer chez elle. Elle n'a pas l'air dangereuse.

• Oui chef !

Oui chef ? Pathétique. Le petit toutou bien dressé par excellence. Un rire t'échappe malgré toi alors que le jeune policier t'aide à te relever. Proche de toi, le pervers de tout à l'heure observe, sans rien dire. Il serait temps de lui mettre la honte non ?

• Bon ! Maintenant que vous tenez debout, vous allez nous suivre. Dites-moi où vous habitez et il n'y aura pas de passage au poste.

Le ton employé impose un certain respect. Tu n'as pas envie de le contrarier, bien que ça te démange de jouer le jeu et de faire celle qui ne comprend pas la question. Tu meurs de soif. Moins de temps tu passeras avec lui, plus vite tu seras à l'appartement.

• Bon alors ? Elle se décide ?

• Ça va ! Déposez-moi à l'est du quartier social. Je trouverai mon chemin.

Tenue par chaque bras, tu avances sur le chemin enneigée vers la voiture de police. Et concernant le pervers dont tu ne sais rien ? Tu passes ton tour. Son heure viendra, mais pas ce soir. Sans lui accorder la moindre attention, tu te laisses entrainer par les flics et montes en voiture. Le jeunot te demande ton nom... Pourquoi faire sérieux ? Tu soupires et lui mentionnes ainsi que ta profession en ville. Tu n'as pas de casier ici. Et ils ne feront rien pour cette fois. Car comme tu le pensais, tu ne dérangeais personne dans cette gare désaffectée. Mais à cause du froid hivernal, tu as eu droit à une bonne remontrance. Tu l'as cherché, c'est de bonne guerre.

Tu as eu de la chance cette fois-ci, hein idiote ? Profitant du confort de la voiture de police, tu te laisses aveugler par les lumières de la ville et les gyrophares du peu de véhicules présents sur la route. Comme convenu, tu es déposée dans ton quartier, proche de ton bloc. La voiture s'arrête. Tu ouvres la portière et descends, arrachant de tes lèvres un merci forcé.

• Vous êtes sûre que vous pouvez marcher ?

• Ça ira. J'habite juste ici.

Tu montres du doigt le bâtiment concerné et claques la portière. La police attend un instant, histoire de s'assurer que tu vas bien vers la direction souhaitée puis, dans un son à peine perceptible, repart vers le centre-ville. Tu te retournes vers eux, impassible. Tu restes figée un instant avant de reprendre ta route vers ton domicile.
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Hélène Magnus
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